Pénurie de médicaments en France
Depuis plusieurs années, la France fait face à une pénurie croissante de médicaments, un problème qui s’aggrave et touche désormais des traitements essentiels. En 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a recensé 4 925 signalements de ruptures ou risques de ruptures, contre 3 761 en 2022 et seulement 44 en 2008. Mais quelles sont les causes de cette crise qui inquiète patients et soignants ?
La mondialisation de la production est un facteur clé. Environ 80 % des principes actifs des médicaments vendus en France proviennent d’Asie, notamment de Chine et d’Inde, rendant le pays vulnérable aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. La pandémie de Covid-19 a révélé cette dépendance lorsque l’Inde a suspendu l’exportation de paracétamol en 2020. À cela s’ajoute la concentration de la production : selon Nathalie Coutinet, économiste, « 40 % des génériques sont fabriqués par deux laboratoires dans le monde », ce qui amplifie les risques en cas de problème.
Un autre facteur est la faible rentabilité des médicaments anciens. Les traitements dits « matures », comme l’amoxicilline ou les anticancéreux génériques, sont peu coûteux – souvent moins de 25 € – et donc délaissés par les industriels au profit de molécules innovantes plus lucratives. En France, où les prix sont fixés par l’État et parmi les plus bas d’Europe, les laboratoires privilégient parfois d’autres marchés, accentuant les tensions.
Les conséquences sont lourdes. Une étude de France Assos Santé révèle qu’un Français sur quatre a été confronté à une pénurie, 45 % devant reporter ou modifier leur traitement. Pour les anticancéreux ou les antibiotiques, ces ruptures peuvent être fatales. Face à cela, le gouvernement a lancé une feuille de route 2024-2027, prévoyant des stocks obligatoires de quatre mois pour les médicaments critiques et des incitations à la relocalisation (Ministère de l’Économie, 26 février 2024). Pourtant, les experts doutent : la production européenne reste limitée, et les sanctions de 8 millions d’euros infligées en 2024 à des laboratoires comme Biogaran ne résolvent pas les causes structurelles.
Si des progrès sont notables – comme l’amélioration de l’approvisionnement en amoxicilline fin 2023, la situation reste fragile. Sans une stratégie européenne coordonnée et une réforme du modèle économique pharmaceutique, la France risque de voir ce problème perdurer.

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